La musique, comme la nourriture et d’autres choses dans la vie, a quatre composantes principales : le rythme, le ton, les paroles positives et les sentiments.
Consolatristes
Tout d’abord, il est important de réaliser que même la musique la plus déprimante peut avoir un effet positif sur l’auditeur. Le compositeur les appelle des compositions « consolatristes« . À entendre, elles ont un « côté dépressif, avec un rythme un peu languissant », et pourtant leur allure de marche « vous accompagne et peut, paradoxalement, contribuer à votre bonheur. » C’est comme si l’auditeur n’était plus seul dans sa tristesse.
Une musique rythmée qui motive le corps
De plus, certaines chansons semblent avoir été imitées, à l’instinct. Différents critères « plus ou moins objectifs » ont été utilisés pour les identifier. Le critère technique est de savoir si la tonalité de la chanson est majeure ou mineure. C’est comme si « une tierce majeure était un peu plus grande qu’une tierce mineure, comme si on avait une meilleure vue d’ensemble ». Il faut également découvrir le critère de pulsation pour déchiffrer ce message. « La musique « Guillerette » est souvent associée à des rythmes « entraînants, rapides ». L’expert explique que ces airs joyeux sont souvent « chorégraphiques« , c’est-à-dire qu’ils « jouent aussi bien avec le corps qu’avec l’oreille ».
Des paroles positives
Ces critères doivent toutefois être considérées dans un contexte plus large. Les humains ne sont pas encore des machines, et les effets d’un même morceau de musique peuvent donc avoir des effets différents sur des personnes différentes. Raison pour laquelle le compositeur doute de la formule mathématique qui serait nécessaire pour révéler pourquoi une chanson rend les gens heureux. Nous avons l’idée que Jacob Jolij avait une liste de tubes et qu’il a fait en sorte que sa formule corresponde plus ou moins. Karol Beffa, lui, a reconnu la valeur des mots « positifs« , du rythme et du critère « majeur/minor » dans cette formule mathématique.
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En ce qui concerne la composition, selon le compositeur, elle ne rend pas forcément heureux. Car, comme dans tout travail créatif, la joie est toujours accompagnée d’angoisse. Dans ce cas, le syndrome de la page blanche et le fait que l’on ne soit pas toujours satisfait du produit fini sont tous deux présents.